Après le cuivre, le laiton est l'une des matières premières les plus chères et pourtant les plus fréquentes dans la ferraille. Le prix de la ferraille de laiton dépend d'un certain nombre de facteurs. Comme il s'agit d'un alliage de cuivre et de zinc, on peut s'attendre à ce que la variation du prix de ces matières premières au LME (Londres Métal Exchenge) les prix du laiton lors de l'approvisionnement augmenteront. Malheureusement, ce n'est pas toujours ce que le marché attend. En analysant les prix de vente du laiton, on observe une corrélation entre la formule d'achat du laiton par les fonderies et le prix des matières premières au LME. Plus le prix du cuivre au LME est élevé, plus l'indice auquel se réfère le prix du laiton dans les fonderies est bas. En revanche, plus le LME est bas, plus l'indice est élevé. Ces opérations de fonderie signifient que les prix du laiton ne réagissent pas aussi radicalement aux fluctuations des prix des métaux du LME que c'est le cas pour le cuivre.

Le marché polonais est dominé par des entreprises opérant achat de laitonCes entreprises sont des intermédiaires qui achètent du laiton et l'exportent vers l'Italie, l'Allemagne, d'autres pays européens et l'Asie ou le vendent à des fonderies polonaises qui, en raison des exigences de qualité et des attentes en matière de préparation, achètent et vendent du laiton. Ces entreprises sont des intermédiaires qui achètent du laiton et l'exportent vers l'Italie, l'Allemagne, d'autres pays européens, l'Asie ou le vendent à des fonderies polonaises qui, en raison des exigences de qualité et des attentes en termes de préparation du matériau, achètent du laiton à de grandes entreprises qui peuvent préparer le matériau en fonction de leurs besoins.

Prix du laiton - situation actuelle

Il y a environ un an et demi, les prix du laiton en Italie et en Allemagne avaient considérablement baissé. Les fonderies italiennes et allemandes achètent beaucoup moins de laiton que les années précédentes, ce qui se traduit par des prix du laiton au LME beaucoup plus bas qu'auparavant. Les exportations de laiton vers l'Italie ont donc pratiquement cessé. En ce qui concerne les ventes vers les marchés de l'Est, par exemple l'Ukraine, nous constatons également une baisse de la demande, principalement due à des problèmes de transport et à une diminution de la demande interne. Toutefois, les dernières semaines ont montré une certaine reprise et les premières commandes aux prix du marché en provenance d'Italie et d'Allemagne donnent l'espoir d'un changement.

Lorsqu'il s'agit de Les destinations asiatiques restent caractérisées par une forte demande. Les prix en Asie, compte tenu de l'augmentation des coûts de transport, restent attractifs par rapport au marché européen. Les entreprises d'Inde, de Chine, du Pakistan et d'autres destinations asiatiques achètent tous les types de ferraille, mais elles augmentent constamment leurs attentes en termes de qualité et de préparation des matériaux. Le principal problème des ventes à l'Asie est la question du temps de transport (qui a été considérablement allongé par les actions des Hutis dans la mer Rouge) et l'attente du paiement. Du point de vue du courtier en métaux non ferreux, ce délai peut être de trois à quatre mois entre l'achat de la ferraille et la réception du paiement des marchandises vendues.

Le marché polonais, quant à lui, est constitué de nombreuses petites fonderies et de quelques grands acteurs et intermédiaires. Les intermédiaires de déchets de laiton proposent souvent des prix identiques ou supérieurs à ceux des fonderies locales. Cela est dû au ralentissement économique en Europe, aux coûts élevés de l'énergie, de la main-d'œuvre et de la production et à la nécessité pour les fonderies de rivaliser en termes de prix pour le produit final avec les fournisseurs d'Asie, de Turquie et d'ailleurs. En Pologne, nous observons également des tendances liées à la modification des formules d'achat de laiton en fonction du prix du cuivre au LME. Cela s'explique par le fait que la majorité du marché polonais de la ferraille, y compris les courtiers, spécule et lorsque le prix du cuivre au LME chute, les fonderies ont des difficultés à acheter les matières premières nécessaires à leur production. Ils doivent alors augmenter le prix d'achat par rapport au LME pour compenser les pertes potentielles de spéculation de leurs fournisseurs.